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R. P. Claude Proust, théatin, Regrets d’une âme touchée d’avoir longtemps abusé de la sainteté du Pater, format poche, 105 pages.

Le présent opuscule fut très apprécié des personnes spirituelles des XVII^ème et XVIII^ème siècles.  Il consiste en un commentaire médité du  Pater noster, qui fait ressortir la divinité des paroles de la Prière que N.-S. J.-C. nous a enseignée, en amenant l’âme qui les prononce à faire retour sur elle-même, et à confesser combien souvent elle l’a prononcée sans toutefois se conformer de cœur à leur signification.

« Que pouvons-nous désirer avec plus d’ardeur, sinon de voir les Chrétiens s’unir tous dans les mêmes sentiments d’humilité en s’abaissant profondément devant la majesté de Dieu ; de concevoir le même zèle pour sa gloire ; de souhaiter tous avec la même ferveur son Royaume ; d’adorer tous avec la même soumission sa volonté sainte, et de lui demander tous avec les mêmes gémissements leurs besoins et le pardon de leurs fautes. »